Les Français ne consomment pas assez d’oméga 3 et trop d’acides gras saturés !

Suite à la mise à disposition par l’Anses en Septembre dernier des données brutes de l’étude individuelle nationale de consommation alimentaire INCA 2, l’ONIDOL, Interprofession des oléagineux, met en évidence un déséquilibre en terme de consommation en matières grasses chez les Français.
 

Les études INCA sur les habitudes alimentaires des Français

Les Français ne consomment pas assez d’oméga 3

L’Anses, mène tous les 7 ans, et ce depuis 1998, les études INCA permettant de mettre en évidence les habitudes en terme de consommations alimentaires de la population française. L’étude INCA 2 a été menée en 2006-2007.
L’ONIDOL a analysé et comparé les résultats de cette étude par rapport aux Apports Nutritionnels Conseillés (ANC), valeurs repères qui permettent d’assurer la couverture des besoins de l’ensemble de la population.

Un déséquilibre dans la consommation des matières grasse chez les Français

Les principaux résultats mis en avant par cette étude concernant les consommations alimentaires des adultes :

  • L’apport moyen quotidien en matières grasses des français est satisfaisant, à hauteur de 38% de l’Apport Energétique Total (Recommandations : 35-40%).
  • Parmi les acides gras dit essentiels, nécessaires au développement et au bon fonctionnement du corps humain, mais que l’organisme ne sait pas fabriquer, les acides gras oméga 6 (dont le précurseur, l’acide linoléique) sont apportés en quantités suffisantes (3,9% des apports en lipides totaux vs 4,0% recommandés). Néanmoins,l’apport en acides gras oméga 3 est quant à lui inférieur aux recommandations. Près de 99% des Français ne consomment pas assez d’acide alpha-linolénique (0,4% contre 1,0% recommandé). Les consommations en EPA (acide eicosapentaenoïque) et DHA (acide docosahexaenoïque), dérivés de l’acide alpha-linolénique, sont elles-aussi inférieures aux recommandations.
  • A l’inverse, l’apport en acides gras saturés totaux est trop important (environ 14,5% des apports en lipides totaux vs ≤12,0% recommandés). Si les acides gras saturés à chaînes courtes et moyennes ne sont pas associés au risque cardiovasculaire (non hypercholestérolémiant), les acides gras saturés à chaînes longues sont quant à eux décriés pour leur potentiel athérogène (favorise le dépôt de plaques de cholestérol au niveau de la paroi des artères) si consommés en excès.

L’ONIDOL rappelle donc et ce à juste titre, que le Programme National Nutrition Santé (PNNS) porté par le Ministère de la Santé, précise qu’il est important de varier les sources de matières grasses afin d’équilibrer nos apports en acides gras. Pour plus d’oméga 3, pensez notamment aux huiles de colza ou de noix, mais également à la consommation de poissons gras tels que saumon, maquereau, sardine ou encore hareng.

Nutrisens propose des produits de substitution richent en oméga 3 et 6.

En 2014, l’Anses a lancé la troisième étude INCALes résultats permettront d’évaluer si les Français ont modifié leurs habitudes de consommation alimentaires en ce qui concerne les matières grasses.

Source : D’après le communiqué de presse ONIDOL en date du 12 février 2015.

Lien utile : http://huilesplaisiretsante.com/fr/wp-content/uploads/2015/02/CP-Onidol-Conso-lipides-2015.pdf