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AVC et dysphagie
Quel est le lien avec la dysphagie ?
Les AVC représentent la cause la plus fréquente de troubles de dysphagie chez les patients de plus de 65 ans. Même si pour la plupart elle n’est que temporaire et ne durera pas plus de quelques jours ou semaines (50% des cas) ; une part non négligeable de patients présenteront toujours des difficultés à déglutir dans les 1 à 3 mois suivants (10%) et au-delà environ 1% des personnes auront toujours des difficultés pour avaler.
Qu’est-ce qui cause cette dysphagie après un AVC ?
Les capacités de déglutition sont altérées par des dommages causés au niveau du cerveau. Certains récepteurs peuvent ainsi être endommagés et bloquer la transmission d’informations comme la commande des mouvements musculaires : bouche, lèvres, langue, gorge et œsophage ; les récepteurs papillaires ou encore la salivation.
Quels sont les risques associés ?
A la suite d’un AVC et si les problèmes de dysphagie ne sont pas diagnostiqués et traités, d’autres conséquences plus sévères peuvent alors survenir : dénutrition, déshydratation, pneumonie pouvant aller jusqu’à l’asphyxie.
Quelles solutions existent ?
Cette dysphagie peut donc être transitoire ou permanente. Dans les 2 cas des solutions existent. Afin de faciliter la vie de ces personnes, des méthodes de rééducation et de prise en charge peuvent être mises en place par le personnel soignant et reproduites au domicile afin de faciliter les prises alimentaires et les sécuriser.
Des préparations et aliments en textures modifiées sont également disponibles afin de faciliter le quotidien de ces patients et de leur entourage. On retrouve différents produits comme : des épaississants, des eaux gélifiées prêtes à l’emploi ou à reconstituer, ainsi que des entrées-plats-desserts mixés en texture lisse ; permettant à la personne atteinte de ce trouble de pouvoir s’alimenter et s’hydrater sans risques de fausse route.
Références :
« le clinicien, décembre 2016 »
Définition : Larousse